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L'esthétique fantastique

Les Contes fantastiques de Quentin Foureau

Quentin Foureau puise les histoires de ses veillées dans les grands textes fondateurs mythologiques du monde entier (Théogonie d'Hésiode, Les Métamorphoses d'Ovide, Gilgamesh...) ainsi que les mythes des peuples nordiques, mésoaméricains ou asiatiques, mais surtout dans les célèbres collectes de contes et légendes d'antan : F.-M. Luzel et A. Le Braz pour la Bretagne, J.-F. Bladé, J. Fleury, les anthologies régionales et les grands collecteurs européens comme Grimm et Afanassiev. Plus contemporain, Claude Seignolle demeure son maître en la matière.


Pour les plus jeunes...

Pour le jeune public, Quentin Foureau adapte son répertoire en préparant de petits frissons traditionnels, ou en proposant d'anciennes sagesses tirées des grands mythes et des contes et légendes étiologiques du monde entier. Avec un penchant pour les animaux, l'univers forestier, les puissances saisonnières ou les histoires de marins, il prépare un décor évocateur et propose aux enfants de se souvenir d'avoir juste assez peur pour se faire plaisir, ou bien d'aimer les forces naturelles, ou encore de savoir comment sont nées les bêtes au tout début du monde.

L'imaginaire magique de Noël, du Cycle du Roi Arthur et des fêtes des saisons réchauffent aussi sa voix.

...et les moins jeunes.

Lorsque les adultes veulent entendre les anciennes légendes des terres de France, d'Europe et du monde, le conteur tente alors de saisir les puissances symboliques élémentaires et divines, émanant de la terre ou du ciel, des bêtes ou des hommes, parfois des deux en même temps. Avec un décor de curiosités, de symbolisme ou d'ésotérisme mystérieux, les chandelles se soufflent une à une pour donner aux contes traditionnels une forte portée immémoriale.

Ses thématiques favorites sont régionales, bestiales (loups, créatures hybrides), historiques ou patrimoniales (églises, châteaux...), ancestrales ou saisonnières, fantastiques et, si besoin, horrifiques.


A propos du conteur

Après une Licence d'Histoire de l'Art et un Master Recherche en Lettres Modernes, sur la thématique du vampire en France et en Louisiane, à l'Université Rennes II, Quentin Foureau a découvert l'art du conte et sa transmission en rencontrant les conteuses et conteurs de Bretagne au gré des veillées, des festivals littéraires et des ateliers de création.

Formé par François Debas, il conte dans les festivals, les écoles, les bibliothèques, les lieux patrimoniaux, les structures publiques, les cafés, les salles de spectacles et les événements privés, en puisant principalement dans le répertoire traditionnel de France, d’Europe et du monde. Par le fantastique – sa couleur préférée pour les contes –, il tente de saisir les puissances symboliques élémentaires, diaboliques ou divines, émanant de la terre ou du ciel, des bêtes ou des hommes, parfois des deux en même temps.

Il puise les histoires de ses veillées dans les grands textes fondateurs des mythologies du monde, mais surtout dans les grands collectages et les anthologies de contes et légendes des siècles passés.

L'esthétique fantastique

Après son Master Recherche consacré aux vampires, Quentin Foureau continue de se passionner quotidiennement pour les grands enjeux surnaturels de la tradition orale et des cultures du monde. Entre créatures des bestiaires, légendes diaboliques ou divines, malédictions et hantises, merveilles et beautés stupéfiantes de jadis... L'art du conte est pour lui une fenêtre ouverte sur les univers intérieurs des spectateurs, mis en lumière par les forces fantastiques du passé. La superstition, la légende, les contes de diables ou de spectres : tous ont la couleur la plus profonde pour entrer en soi, avoir peur parfois, mais toujours soulager ses souvenirs ou ses rêves.